Vespa velutina nigrithorax, plus connu sous le nom de frelon asiatique, a été accidentellement introduit en France il y a plus de 10 ans. Prédateur pour les abeilles mais aussi pour de nombreux autres insectes, il est présent aujourd’hui dans toute la partie sud et ouest de l’hexagone.
Les espèces invasives sont la deuxième cause de menace pour la biodiversité dans le monde.
En France, les espèces envahissantes sont nombreuses : elles colonisent, chassent, détruisent les espèces animales ou végétales locales.
Le frelon asiatique en fait partie : il est même classé « danger sanitaire » depuis 2012 dans le code rural.
Il progresse de 60 km par an
Redoutable prédateur, il peut détruire jusqu’à 30 % d’une colonie d’abeilles asiatiques. « Mais celles-ci ont développé une technique de défense élaborée : une masse compacte d’abeilles entoure le frelon et fait grimper la température. Le prédateur succombe à 45°C, les abeilles pouvant supporter plus de 50°C » exlique le Muséum d’histoire naturel.
Notre abeille domestique européenne en revanche n’a pas encore réussi à développer un système de défense assez élaboré.
L’invasion du frelon asiatique progresse de 60 km par an et il occupe désormais 62 départements, mais s’est également installé chez nos voisins, notamment en Belgique, Espagne et Italie.
Il est surveillé dans plusieurs départements, afin de mettre en place de politique de prévention et de lutte contre ce tueur d’abeille, visant à détruire les nids des frelons.