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Obésité : le cerveau perçoit les graisses comme une drogue dure

Publiée le 18 avril 2014 à 07:32 dans Actualité de la santé

Une étude du CNRS a mis en évidence que les corps gras présents dans l'alimentation agissent dans notre cerveau sur le circuit de la récompense, le même qui est impliqué dans la dépendance aux drogues dures.

Obésité

Pourquoi peut-on se lever la nuit pour une envie de chocolat ou de gâteau, mais pas pour des radis ou des carottes ?

L'équipe de chercheurs de Serge Luquet, du laboratoire "Biologie fonctionnelle et adaptative" du CNRS Paris Diderot a sans doute trouvé la réponse. Elle s'appelle triglycéride.

Les chercheurs ont constaté que les triglycérides (corps gras) d'origine nutritionnelle pouvaient agir comme des drogues dures dans le cerveau, sur le système dit "de la récompense", contrôlant ainsi la motivation et la recherche du plaisir de la prise alimentaire.

Comprendre les comportements compulsifs de l'obésité

Les souris soumises à de fortes expositions aux triglycérides sont moins actives physiquement et ont une attirance accrue pour les friandises. Les conditions idéales réunies pour la prise de poids et l'obésité.

"A taux soutenus de triglycérides, le cerveau s'adapte pour obtenir sa récompense, de façon similaire aux mécanismes observés lors de consommation de drogues" explique le CNRS.

Cette découverte permettrait de mieux comprendre certains comportements compulsifs de l'obésité, afin de mieux lutter contre cette maladie. 2,8 millions de personnes obèses meurent chaque année dans le monde des conséquences de leur surpoids.

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