La Cour Internationale de Justice (CIJ) avait décidé début avril d'interdire la chasse à la baleine. Le Japon, qui continuait à chasser le cétacé "à des fins scientifiques", doit se plier à la décision.
L'Australie avait saisi la Cour Internationale de Justice (CIJ) contre le Japon, dénonçant les pratiques commerciales de la pêche à la baleine pratiquée par le pays du Soleil-Levant.
Selon Canberra, le Japon aurait tué plus de 10000 baleines de 1987 à 2009.
La CIJ a confirmé que le Japon enfreignait le moratoire de la Convention Baleinière Internationale, ce dernier autorisant la chasse à la baleine uniquement pour des raisons scientifiques.
Le Japon "profondément déçu", a annoncé qu'il respecterait la décision de la CIJ en révisant son plan de pêche. Mais il pourrait essayer de mettre sur pied un nouveau programme de chasse à la baleine dans l'océan Austral, en prenant en compte les critères exigés, soit des méthodes non-létales pour la recherche et en justifiant le nombre de prises déclarées. "La baleine est une importante source alimentaire et la position du gouvernement d'y recourir sur des fondements scientifiques demeure" a déclaré le ministre japonais de la pêche, Yoshimasa Hayashi.
Les militants de l'association Sea Sheperd ont fortement contribué à réduire les prises des pêcheurs japonais ces dernières années, en ayant mis en place des opérations de harcèlement des baleiniers.
La Norvège et l'Islande restent les deux seuls pays au monde à chasser officiellement la baleine à des fins commerciales.