Contrairement aux idées reçues, en cas de pic de pollution, on respire moins de polluants en roulant à vélo qu'en marchant ou en prenant le bus, la voiture et le métro.
L'Observatoire régional de l'air en Midi-Pyrénées (Oramip) a publié une étude comparant l'exposition à différents polluants dans l'air dans les modes de transports aux heures de pointe.
Les cinq transports les plus utilisés ont été étudiés : la marche à pied, le vélo, le bus, le métro et la voiture.
La voiture, contribue non seulement aux pics de pollution de l'air, mais est également le mode de transport dans lequel les passagers sont le plus exposés aux polluants.
L'habitacle de la voiture accumule les polluants, notamment de dioxyde d'azote (NO2) qui s'y retrouve en très forte concentration : l'Oramip précise que la valeur limite pour la protection de la santé humaine a été dépassée à quatre reprises en moyenne horaire lors de trajets en voiture traversant le centre-ville et la rocade. Les teneurs en benzène sont également les plus importantes dans l'habitacle des automobiles.
Air pollué ? Roulez à vélo ou marchez !
C'est le métro en revanche qui détient les concentrations les plus élevées de particules fines PM10, avec 292 microgrammes par mètre cube ((μg/m3) contre 38 pour le vélo (concentration la plus faible). Car c'est bien à vélo que l'on respire le moins de polluants. 22 μg/m3 pour le dioxyde d'azote contre 37 pour la marche et 156 pour la voiture.
L'exposition aux polluants des cyclistes est bien inférieure aux automobilistes et à leurs passagers. Les cyclistes doivent cependant éviter de forcer et de se mettre en danseuse, afin de ne pas être trop essoufflés. La marche à pied limite également considérablement l'exposition aux polluants.
Pour plus d'informations, consultez le site de l'Oramip.