Les bâtiments non-résidentiels doivent, depuis le 1er juillet 2013, éteindre leurs lumières la nuit. L'objectif est de faire d'importantes économies d'énergie, l'équivalent de la consommation annuelle d'électricité de 750 000 ménages français.
Les éclairages de locaux à usage professionnel doivent désormais être éteints une heure après la fin d'occupation des lieux.
A 1 heure du matin maximum, ce sont les éclairages des façades des bâtiments et ceux des vitrines de magasins, de commerces ou d’expositions qui doivent fermer leurs lumières. Elles peuvent être rallumées à partir de 7 heures du matin, ou une heure avant le début de l'activité si elle commence plus tôt.
Ces mesures doivent permettre d'économiser à l'échelle nationale l'équivalent de la consommation annuelle d'électricité de 750 000 ménages, d'éviter l'émission de 250 000 tonnes de CO2 et de réaliser une économie de 200 millions d'euros.
Mais les économies d'énergie et la lutte contre le réchauffement climatique ne sont pas les seules raisons de la mise en oeuvre de ces mesures : la pollution lumineuse perturbe les espèces (modification du système proie-prédateur, perturbation des cycles de reproduction, des migrations…) et la santé humaine.
Après la phase nécessaire d'information et de sensibilisation qui a débuté l'été dernier, Philippe Martin, ministre de l'écologie, appelle à une nouvelle mobilisation des maires et de l’ensemble des services de l'État, afin qu’ils continuent à se montrer exemplaires quant aux bâtiments placés sous leur responsabilité, et qu’ils veillent au bon respect de ces dispositions par les autres acteurs.
