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Les catastrophes climatiques pourraient devenir le premier poste d'assurance

Publiée le 11 février 2014 à 07:47 dans Actualité du climat et de l'air

Invité de la radio RTL, Stéphane Pénet, Directeur de la Fédération Française des Sociétés d'Assurances, estime à 1,5 milliards d'euros le coût des catastrophes naturelles en France ces 7 derniers mois. Un chiffre qui pourrait largement augmenter.

Inondations Sud Ouest

Les tempêtes, pluies diluviennes, vents violents, inondations qui se sont abattues sur la France cet hiver ont un coût estimé par la Fédération Françaises des Sociétés d'Assurances à 1,5 milliards d'euros pour ces 7 derniers mois.

"Ce n'est pas un record" explique Stéphane Pénet sur RTL, la tempête Klaus de 1999 ayant causé entre 7 et 8 milliards d'euros de dégâts.

L'augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes est une conséquence du réchauffement climatique, identifiée par le GIEC, mais dont les proportions sont compliquées à évaluer. L'ONU estime désormais que 9 catastrophes naturelles sur 10 sont liées au réchauffement climatique, leur intensité et leur nombre ne faisant que croître.

Un avis partagé par les assurances françaises. Le climat pèse aujourd'hui pour 16 % du coût de l'assurance, mais ce chiffre pourrait augmenter. "Quelques études que nous avons faites récemment montrent que si les choses continuent comme elles ont démarré ces vingt dernière années, cela pourrait passer à 30% et 35% et donc devenir le premier poste à terme" souligne Stéphane Pénet. 

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