Les vents violents, houle, pluies diluviennes, inondations, se succèdent cet hiver sur le littoral français, causant de nombreux dégâts et des centaines de personnes désœuvrées et sinistrées. Elles ont également des conséquences importantes sur les populations d'oiseaux.
Les associations de protection de la faune dénombrent des centaines de cadavres d'oiseaux retrouvés sur le littoral.
Les tempêtes successives affectent particulièrement les populations hivernantes d'alcidés (Macareux moines, Guillemot de troïl, Pingouin torda). Ces derniers meurent d'épuisement et de faim, le vent et la forte houle leur rendant impossible la pêche de poissons.
Certains oiseaux ont également été retrouvés avec des traces de mazout, selon la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO).
L'association de sauvegarde de la faune sauvage dans les Pyrénées Atlantique Hegalaldia, dénombre en une journée un lourd bilan : 46 Guillemots de Troïl, 23 Macareux moines et 1 Pingouin torda retrouvés morts "sans compter tous les oiseaux découverts morts (des centaines) et ceux décédés avant d'arriver jusqu'à nous" souligne l'association.
Les réflexes à adopter avec les oiseaux
Des consignes sont données par la LPO si vous trouvez des oiseaux, morts ou vivants, sur le littoral. Si l'oiseau est mort, ramassez l'oiseau, en vous munissant de gants et de sacs plastiques, et transférez le au centre de sauvegarde le plus proche où il sera identifié, comptabilisé et enregistré.
Ne prenez jamais de risques inconsidérés afin d'atteindre l'animal. Si l'oiseau est vivant, approchez le côté mer pour ne pas le repousser à l'eau et attrapez-le le plus doucement possible ; utilisez une couverture, une veste, un tissu afin d'immobiliser l'animal sans risque en veillant à maintenir les ailes collées au corps et à couvrir la tête.
Lors de la manipulation, tenez l'oiseau écarté de votre visage et faites attention au bec et aux griffes. En attendant son transport, placez l'oiseau à l'abri dans un carton percé de trous et garni de papier et maintenez le au chaud et au calme. En aucun cas il ne faut lui donner à boire ou à manger, ni tenter de le laver vous-même. Puis contactez le centre de sauvegarde de la faune sauvage le plus proche.
Cliquez sur le lien suivant pour les coordonnées de centres de sauvegarde : Centres LPO.
