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Lingettes et laits de toilette pour bébé : 94 % des produits testés potentiellement nocifs

Publiée le 23 octobre 2013 à 07:02 dans Actualité de la santé

L'UFC Que Choisir a réalisé des tests en laboratoire sur les laits de toilette et les lingettes pour bébé. Les résultats sont effarants. 94 % des produits contiennent des substances potentiellement toxiques pour le bébé.

Bébés

Perturbateurs endocriniens, allergènes, antibactériens, antioxydants, molécules toxiques... Les lingettes et laits de toilette pour bébé les exposent à de nombreux risques.

Selon l'enquête de l'UFC Que Choisir, 94% des produits testés sont potentiellement nocifs.

Les emballages parés des mentions "testé sous contrôle dermatologique" ou "hypoallergénique" ne sont pas fiables, certains produits comme les lingettes Leclerc ou Pampers contenant des quantités significatives d'allergènes, alors qu'ils sont étiquetés de cette mention.

12 lingettes et 2 laits de toilettes testés contenaient des quantités significatives d'allergènes, avec un record pour les lingettes Eco de Naty "qui en contiennent 700 fois plus que les concurrents les moins chargés", selon l'UFC Que Choisir.

"Le phénoxyéthanol, un conservateur aux effets toxiques pour le foie et suspecté pour le système reproducteur et le développement, est présent dans pas moins de 14 lingettes (par ex. Mixa, Pampers, Carrefour Baby …) et 3 laits de toilette (par ex. Mixa Bébé)" ajoute l'association de défense des consommateurs.

Les perturbateurs endocriniens, pouvant agir sur le développement de l'enfant, sont loin d'être absents, certaines lingettes contenant des parabènes à longue chaîne. Les lingettes sont d'autant plus nocives qu'elles sont appliquées sur la peau de bébé plusieurs fois par jour et sans rinçage.

Pour éviter tous ces risques, les parents peuvent utiliser de l'eau et du savon rincé pour la toilette de leur bébé.

L'UFC Que Choisir demande le renforcement de la réglementation européenne pour les produits à destination des jeunes enfants. Les fabricants, qui utilisent ces molécules potentiellement nocives pour les enfants, doivent prendre leurs responsabilités et éliminer immédiatement ces composés de leurs produits.

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