Le coût de la protection de l'environnement inclut la participation financière des ménages, des entreprises et des administrations publiques pour prévenir, réduire et supprimer les atteintes à l'environnement. Cette dépense est en hausse.
46 milliards d'euros ont été dépensés en 2011 pour la protection de l'environnement, soit une augmentation de 3,2 % par rapport à 2010.
Les déchets et l'assainissement des eaux usées représentent 62 % du montant total : 15, 7 milliards d'euros pour la collecte, le tri, le traitement des déchets, représentant le premier poste de dépense, suivi du traitement des eaux usées qui a coûté 12,7 milliards d'euros. Les ménages financent cette dépense à hauteur de 13 milliards d'euros, soit 80 % du coût total.
Les dépenses de recherche & développement sont en fortes augmentations depuis les années 2000 : la R&D environnementale a augmenté plus vite que les dépenses de recherche & développement tous domaines de recherche confondus.
La protection de la biodiversité et des paysages ont vu leurs dépenses également fortement augmenter en 2011, avoisinant les 2,2 milliards d'euros. Les dépenses de lutte contre la pollution sonore sont également en hausse de 3,6 %, l'isolation acoustique bénéficiant de crédit d'impôt.
En revanche, des budgets sont à la baisse en 2011, sur la protection de la qualité de l'air, la protection et l'assainissement du sol, des eaux souterraines et des eaux de surface.
"La fin en 2012 du second programme de maîtrise de la pollution d’origine agricole entraîne dès
2011 une baisse significative du coût total des travaux engagés dans ce cadre. Les investissements dédiés à la dépollution des sols et des milieux aquatiques ont eux aussi fortement baissé. Cette diminution est à mettre en relation avec les efforts de prévention réalisés par les établissements industriels" explique le Commissariat Général au Développement Durable (CGDD).
Quant à la dépense de gestion des déchets radioactifs, elle est faible, comparativement à d'autres domaines environnementaux. "710 millions d’euros en 2011, en baisse de 2 % par rapport à 2010. Cette diminution est consécutive à une stabilisation de la dépense courante en 2011, et à une baisse sensible des investissements, amorcée dès 2010" explique le CGDD.