Un comité d'experts réunissant élus, associations, opérateurs de téléphonie et l'Etat préconise, afin de réduire l'exposition aux ondes, d'abaisser la puissance des antennes-relais et de tripler leur nombre.
Concilier une faible exposition aux ondes et une couverture du réseau satisfaisante sur le territoire : c'est l'objectif fixé par l'étude et les simulations réalisées par le comité d'experts, afin de définir l'avenir des antennes-relais en France.
"Cet état des lieux a montré que sur les seize zones d’expérimentation, environ 90 % des niveaux d’exposition modélisés sont inférieurs à 0,7 V/m et 99 % à 2,7 V/m alors que les valeurs limites réglementaires sont comprises entre 40 V/m et 61 V/m pour les fréquences utilisées par la téléphonie mobile" explique le rapport.
Pour assurer une exposition de tout le territoire à moins de 0,6 V/m, seuil recommandé par l'association Robin des Toits mais qui n'a pas fait l'objet d'une confirmation de l'Agence nationale des fréquences (ANFR), il faudrait tripler le nombre d'antennes relais.
500 000 antennes-relais sont déjà déployées sur tout le territoire français pour la téléphonie mobile. La Fédération française des télécoms rejette l'option de la multiplication des antennes-relais, estimant que les opérateurs ne peuvent pas supporter financièrement l'installation de 110 000 antennes supplémentaires.
Les ministères de l'écologie et de l'économie numériques devront prendre une décision, un rapport sur l'exposition aux ondes électromagnétiques en France étant attendu à la rentrée.
