Une étude japonaise publiée dans la revue Scientific Reports démontre l'incidence du réchauffement climatique sur le goût et la texture des aliments, en l’occurrence les pommes. Elles sont plus sucrées, moins acides et moins fermes.
Une des conséquences peu connue du réchauffement climatique est son effet sur la texture et le goût des aliments.
Ces modifications majeures liées à l'augmentation constante des températures sont déjà bien connues et redoutées par les vignerons français, très inquiets par les changements en termes d'acidité, de sucre et de tanins sur le raisin, dans tous les cépages français.
Les pommes subissent des bouleversements équivalents. Selon l'étude japonaise, le réchauffement climatique modifie notamment la concentration en acidité, la fermeté et la teneur en sucre des fruits.
Ces changements sont significatifs selon les chercheurs, qui ont étudié toutes les caractéristiques de la pomme Fuji et Tsugaru. Les deux régions de culture de ces pommes, Nagano et Aomori, ont connu des augmentations de températures de 0,31°C et 0,34°C par décennie, depuis les années 1970.
Les deux variétés de pommes sont aujourd'hui moins fermes, moins acides et plus sucrées, à cause de la floraison plus précoce et de l'augmentation des températures pendant la période de maturation des fruits.