300 tonnes d'eau radioactive se serait déversée chaque jour depuis mai 2011 dans l'océan Pacifique suite à la catastrophe nucléaire de Fukushima. L'opérateur Tepco, qui niait ce désastre depuis le début, vient d'admettre ces faits particulièrement graves.
L'opérateur Tepco, en charge de la gestion de la centrale de Fukushima, multiplie les mensonges et les incompétences.
Tepco a reconnu pour la première fois que les eaux souterraines contaminées notamment par du Cesium, se déversent dans l'océan Pacifique, et ce... depuis mai 2011. Situation qu'il a toujours niée par le passé. L'opérateur est complètement débordé par la situation et ne réussit pas à maîtriser les fuites.
Le gouvernement japonais a décidé de s'impliquer pour limiter les dégâts, déjà irréversibles. Désormais, l'Autorité de Régulation Nucléaire japonaise (NRA) ne veut plus laisser travailler Tepco seule pour s'occuper des travaux dans la centrale de Fukushima.
Qualifiée de situation d'urgence par la NRA, les fuites radioactives ont été estimées entre 20 000 et 40 000 milliards de becquerels depuis plus de 2 ans. Les pêcheurs avaient depuis longtemps constaté ces fuites, avec des prises de poissons contaminés, plus de 2500 fois au-delà du seuil de radioactivité autorisé.
La centrale de Fukushima est bien loin d'être sécurisée et demeure sous le risque d'un nouveau séisme. Le démantèlement de la centrale pourrait prendre une quarantaine d'années et coûter des milliards de dollars. La décontamination totale du site, quant à elle, sera léguée aux générations futures...