Des militants de l'association Greenpeace ont mis en oeuvre une action coup de poing, en pénétrant dans la centrale nucléaire de Tricastin pour demander au président François Hollande sa fermeture.
Une trentaine de militants de Greenpeace ont investi la centrale nucléaire de Tricastin. Ils sont rentrés dans la centrale pour y déployer deux banderoles "Tricastin accident nucléaire" et à côté d'une photo de François Hollande "Président de la catastrophe".
Greenpeace demande la fermeture de cette centrale nucléaire à risque.
"Comme Fessenheim, la centrale du Tricastin est une de celles qui connaît le plus de risques de sûreté et d’agressions externes naturelles ou humaines. Elle a notamment une vingtaine de fissures sur la cuve du réacteur n°1. C’est la troisième centrale la plus âgée du parc français. Elle a dépassé les 30 ans, durée de vie prévue initialement. Elle est comme Fessenheim exposée aux risques d’inondation et de séisme. Elle fait aussi face à un important risque industriel –explosion, nuage toxique- puisque située dans un des plus grands complexe nucléaire et chimique de France" explique Greenpeace sur son blog.
A 8 h 30 ce matin, 15 militants avaient été interpellés par les forces de l'ordre. Au mois de mars dernier, une dizaine de militants de Greenpeace avaient déjà réussi à pénétrer dans la centrale nucléaire de Fessenheim, ce qui remet en question la sûreté de l'accès aux centrales françaises. Un rapport sur les conditions de l'intrusion a été demandé par le ministre de l'intérieur. EDF déclare que les militants n'ont pas pu accéder aux zones sensibles du site.