L'arrêté sur l'extinction des éclairages nocturnes superflus entrera en vigueur le 1er juillet 2013. Les vitrines, bureaux, façades des bâtiments devront éteindre leur éclairage à partir de 1 h. Une décision qui limite la pollution lumineuse et encourage la sobriété énergétique.
L'éclairage de nuit coûte cher à la santé, à l'environnement et au porte-monnaie.
L'extinction des éclairages nocturnes des bureaux, des vitrines de magasins et des façades de bâtiment permettra d'économiser l'équivalent de la consommation annuelle d'électricité de 750 000 ménages, d'éviter l'émission de 250 000 tonnes de CO2 et de réaliser une économie de 200 millions d'euros.
A partir du 1er juillet, de 1 h à 7 h du matin, ces éclairages artificiels nocturnes devront être éteints.
"Cet arrêté n’est pas une régression comme certains voudraient le faire croire mais notre adaptation collective aux enjeux du XXIème siècle. Cette mesure vient utilement compléter les démarches de réduction des nuisances lumineuses et de sobriété énergétique et lumineuse déjà engagées par les communes et, ainsi, partage mieux les efforts entre tous les acteurs" déclare l'association France Nature Environnement, ajoutant que 1 000 communes françaises mettent déjà en oeuvre un arrêt de l'éclairage en milieu de nuit.
Une des conséquences de la pollution lumineuse est la perturbation significative des écosystèmes, en modifiant la communication entre espèces, les migrations, les cycles de reproduction ou encore le système proie-prédateur.
"L’impact de la lumière artificielle nocturne sur le sommeil, en perturbant l’alternance jour-nuit, a également fait l’objet de réflexions par l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV), qui proposera des actions courant 2013" déclare le ministère de l'écologie.