Le printemps est là, avec ses pollens. Selon le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA), le risque allergique aux pollens de graminées est élevé dans certaines régions de l'hexagone.
Les allergies aux pollens touchent de plus en plus de français. Près d'un quart de la population, tout âge confondu, serait allergique aux pollens.
Les variétés de pollens sont nombreuses et il est très rare d'être allergique à tous les pollens. Il est cependant possible de devenir allergique à n'importe quel âge, sans jamais avoir été allergique auparavant.
Les symptômes des "rhinites allergiques polliniques" sont des éternuements violents et répétitifs, des démangeaisons du nez, les yeux qui piquent et qui larmoient. Le palais et les oreilles peuvent également démanger. Les symptômes peuvent également être accompagnés d'asthme et de grande fatigue.
Selon le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA), le risque allergique aux pollens de bouleau est faible sur une grande partie de la France et moyen dans le Nord. En revanche, les pollens de chêne et de graminées ont décidé de prendre rapidement le relais.
"Les pollens de chêne seront présents sur tout le territoire, avec un risque allergique moyen à élevé sur le centre. Les pollens de graminées eux attaqueront sur le sud-ouest et la Vallée du Rhône avec un risque allergique élevé, le risque allergique sera rapidement moyen sur une large moitié Sud et très faible à faible sur le reste du territoire" explique le RNSA.
Les pollens de platanes font quant à eux quelques belles percées comme à Besançon ou Gap. Les pollens de peuplier et saule seront de moins en moins présents, et les pollens de frêne résisteront en altitude et sur le pourtour méditerranéen.