Le Commissariat général au développement durable publie les chiffres et statistiques en termes d'opinions et de pratiques environnementales des français en 2012. Les actions en termes de protection de l'environnement évoluent avec la crise.
Le réchauffement de la planète, la pollution de l'air et les catastrophes naturelles (inondations, tempêtes, séismes, feux de forêts...) sont les trois problèmes environnementaux cités en priorité par les français, dans l'enquête de l'Observatoire des statistiques sur l'environnement.
"Concernant les différents facteurs de dégradation de l’environnement et du cadre de vie, la pollution de l’air reste toujours un des sujets les plus préoccupants, tandis que la pollution de l’eau est considérée comme moins importante que par le passé (- 4 points). En revanche, la pollution sonore continue sa lente progression (+ 2 points) en 2012" explique le Commissariat général au développement durable.
47 % des ménages estiment que ce sont les pouvoirs publics qui doivent agir en priorité pour protéger l'environnement, même si les entreprises et les ménages doivent également s'impliquer (pour un quart des répondants à l'enquête).
Les ménages s'impliquent notamment dans les économies d'énergie. Une majorité diminue la température de chez eux : 44 % le font toujours, 27 % le font souvent. Au cours des trois dernières années, la part des ménages éteignant régulièrement la veille des appareils électroniques est passée de 75 % à 65 %.
En termes de consommation, les français estiment que la consommation responsable consiste avant tout à acheter ce qui est nécessaire et éviter le gaspillage (pour 40 %). Les circuits courts, la consommation locale et la réduction des distances parcourues sont également privilégiées.
"Interrogés sur les critères qui pourraient les inciter à acheter davantage de produits respectueux de l’environnement, les Français souhaitent avant tout avoir la certitude que cela ne leur coûtera pas plus cher (42 %). Dans une moindre mesure, ils veulent disposer d’une meilleure information sur ces produits (20 %), pouvoir les repérer plus aisément dans les rayons (14 %) et bénéficier d’une offre plus large en la matière (13 %)" explique l'enquête. Protéger l'environnement oui, mais pas à n'importe quel prix dans ce contexte de crise économique.
