Malgré sa réputation de féroce prédateur, le loup est un animal vulnérable dans la liste rouge des espèces menacées. Le gouvernement a annoncé son "Plan Loup" 2013-2017, destiné à protéger ce canidé et satisfaire les éleveurs qui subissent des pertes.
La cohabitation entre l'homme et le loup n'a jamais été facile. Le gouvernement propose des mesures pour la préservation de ce grand prédateur sauvage, strictement protégé par la Convention de Berne, tout en apportant des solutions aux éleveurs de moutons soucieux de protéger leurs bêtes.
250 loups seraient présents dans l'hexagone. Le suivi de la population de loup va être affiné par le nouveau plan Loup 2013-2017, proposé conjointement par les ministères de l'écologie et de l'agriculture.
La prédation exercée par les loups sur les troupeaux d'élevage et de moutons est très variable selon les régions. Globalement, le nombre d'attaques attribuées aux loups augmente d'année en année, pour atteindre 5 848 moutons en 2012.
La préservation du loup passera par la gestion différenciée de l'espèce, selon les caractéristiques en termes d'élevage et de pastoralisme du territoire et le nombre d'attaques recensées. Les indemnisations en cas de perte seront facilitées pour les éleveurs. Les mesures de protection des troupeaux vont être simplifiées.
Des mesures de prévention vont être expérimentées, telles que la capture de certains spécimens afin de les relâcher dans des zones moins sensibles en termes de cohabitation hommes-loups. Des mesures pour dissuader le loup d'attaquer les troupeaux, en l'effrayant notamment, vont également être testées.
Le plan 2013-2017 sera soumis à la consultation du public dans les prochaines semaines, pour une durée d’un mois. Il devrait être officiellement lancé au mois d'avril prochain.