Les adolescents ne quittent plus leurs téléphones portables. Ces derniers émettent cependant des ondes électromagnétiques potentiellement dangereuses pour leur santé. Quelques règles sont à respecter pour minimiser les risques.
L'utilisation des téléphones portables, qui suivent partout jour et nuit les adolescents, n'est pas sans danger.
Le cerveau des enfants et des adolescents est plus fragile que le cerveau adulte, car encore en formation. Les rayonnements électromagnétiques émis en permanence par les téléphones portables présentent un risque de développement de tumeurs du cerveau (neurinomes) et de cancers chez les jeunes.
Des risques encore non évalués à ce jour sont également envisagés lorsque les portables sont rangés dans les soutiens-gorge, près des glandes mammaires des jeunes filles, et dans les poches, près des testicules des adolescents.
Les risques proviennent de l'exposition permanente aux ondes. La grande majorité des adolescents ne quittent jamais leur portable, ne l'éteignent pas et dorment avec, sous l'oreiller.
Minimiser les risques
Quelques règles simples permettent de réduire ces risques. Utiliser systématiquement un kit main-libres pour téléphoner. Ranger son téléphone dans son sac, et pas dans la poche ou le soutien-gorge. Ne jamais dormir avec le téléphone allumé sous l'oreiller : le mettre en mode avion la nuit, ou éloigner le téléphone du lit.
A vérifier impérativement avant d'acheter ou de changer un téléphone portable, l'indice DAS (débit d'absorption spécifique), qui mesure l'exposition aux rayonnements de l'utilisateur du téléphone. La limite de DAS autorisée est de 2 Watts par kilos. Plus le chiffre se rapproche de 0, plus l'exposition aux rayonnements est faible.
"Avec leur volonté de rester toujours connecté à leurs "amis", les ados ont des cycles de sommeil perturbés (...) Avec des écrans aussi lumineux que le soleil qu'ils regardent longuement avant de dormir, le cycle de la mélatonine, l'hormone du sommeil, est complètement perturbé. Ils se réveillent avec l'envie de dormir et les résultats scolaires s'en ressentent" a déclaré au quotidien La Provence le Docteur Patrice Halimi, de l'Association Santé Environnement France.