L'Institut de Veille Sanitaire (InVS) a comptabilisé 13 % de décès supplémentaires par rapport aux années précédentes lors de la période de grand froid en février-mars cette année. 6 000 personnes sont décédées.
La vague de froid de février-mars 2012 a été particulièrement rude, avec des températures bien au-dessous des normales saisonnières. Elle a été couplée avec les épidémies saisonnières, notamment de grippe et de gastroentérite.
Entre le 6 février et le 18 mars 2012, un excès de près de 6 000 décès (+13 %) a été estimé par l'InVS, comparativement aux effectifs enregistrés les années précédentes. Ce résultat s’observe particulièrement chez les personnes âgées de plus de 85 ans. La répartition géographique de ce pic de décès est hétérogène selon les régions.
"La survenue d’événements climatiques (vague de froid) ou épidémiques peut être directement ou
indirectement responsable d’une partie de la mortalité, avec parfois un décalage de plusieurs jours
à plusieurs semaines. Outre leur effet direct sur la mortalité, ces différents événements peuvent
entraîner une déstabilisation de l’état général chez les personnes les plus vulnérables (pathologies
chroniques, personnes âgées) pouvant conduire au décès" explique le Bulletin épidémiologique hebdomadaire.