La pollution aux particules fines est omniprésente dans l'air en France métropolitaine. 12 millions de français habitent dans des zones n'ayant par respecté les valeurs limites annuelles de concentration de particules PM10.
Le Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie a publié son rapport annuel sur la qualité de l’air 2011.
"Les émissions de polluants dans l’air ont continué à décroître légèrement en 2011, mais les concentrations de polluants dans l’air ont peu évolué" déclare le ministère. Cependant la pollution aux particules fines inquiète.
"Pour les particules, les températures froides du premier trimestre 2011 associées à des conditions anticycloniques relativement stables, ont favorisé les émissions dues au chauffage et à la non dispersion des particules, conduisant à un nombre élevé de dépassements des valeurs limites réglementaires en début d’année" explique le ministère.
Ces particules sont tellement fines qu'elles pénètrent facilement dans les bronches, mais également dans le sang. Elles favorisent les maladies pulmonaires et cardiovasculaires. En France, un lien direct a été établi entre pic de pollution aux particules et augmentation des décès dans les hôpitaux.
Les véhicules diesel, le chauffage ou la production d'énergie à partir d'énergies fossiles, certaines industries et les engrais utilisés dans l'agriculture émettent des particules fines.
La lutte contre la pollution de l'air devrait faire l'objet de mesures à la rentrée. Une réunion de travail entre le ministère de l'écologie et les collectivités volontaires engagées dans l’élaboration de Zones d’Actions Prioritaires pour l’Air (ZAPA) est prévue le 20 septembre prochain.
