Le Sommet Rio + 20 se tiendra le 20 juin prochain. 20 ans après le Sommet de la Terre qui a intronisé les enjeux du développement durable à l'échelle mondiale, l'objectif est de redonner un second souffle à l'intégration des enjeux sociaux et environnementaux dans les politiques nationales. Et de promouvoir l'économie verte.
Le Sommet de Rio + 20 déterminera les grandes orientations du développement durable pour les années futures, à mettre en oeuvre concrètement au sein des politiques de chaque pays.
Pauvreté, accès à l'eau, réchauffement climatique, biodiversité... tous les sujets environnementaux et sociaux, dont les dégradations pourront avoir de lourdes répercussions pour l'avenir, seront abordés.
Le Président américain Barack Obama a annoncé qu'il n'assisterait pas au Sommet, il sera représenté par Hillary Clinton. Une déception pour le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon et pour tous les fervents défenseurs du développement durable. La présence de Barack Obama aurait été symbolique. Les Etats-Unis sont un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre au monde. Ils ne se sont jamais investis dans les traités internationaux de lutte contre le réchauffement climatique, comme le Protocole de Kyoto.
Le Premier ministre britannique David Cameron, et la chancelière allemande Angela Merkel n'y assisteront pas non plus. Un désistement des pays développés dommageable au vu de l'importance des enjeux qui seront traités pendant ce sommet.
A l'inverse, les présidents russes Vladimir Poutine et indiens Manmohan Singh seront présents. Les pays émergents supplanteront-ils les pays développés en matière de développement durable ou d'économie verte, un des sujets majeurs de Rio + 20 ? Cela pourrait être une bonne surprise.
