La France traverse une période de grand froid et la qualité de l'air s'en ressent. L'utilisation massive du chauffage augmente les émissions de particules fines et autres polluants. Une alerte est déclenchée en Ile-de-France.
Le froid est souvent synonyme de pollution de l'air, car l'augmentation de l'utilisation du chauffage utilisant la combustion des énergie fossiles telles que le gaz, le fioul ou le charbon augmente les émissions de gaz à effet de serre et de particules polluantes dans l'air. Le chauffage au bois émet également des particules fines.
Ces particules sont novices pour la santé. Le lien entre pollution aux particules et augmentation des décès dans les hôpitaux a été officiellement établi par l'Institut de veille sanitaire (INVS). Les polluants sont des gaz ou des particules irritants et agressifs qui pénètrent plus ou moins loin dans l'appareil respiratoire et qui peuvent induire des effets respiratoires ou cardiovasculaires tels que l'augmentation des affections respiratoires, la dégradation de la fonction ventilatoire ou encore l'excès de toux ou de crises d'asthme.
Depuis le début de la période de grand froid, le Midi-Pyrénées, la Picardie, la Normandie, la Touraine, la Bourgogne, la région parisienne entre autres ont connu des pics de pollution aux particules. Airparif prévoit un indice de pollution moyen avec des pics de pollution aux particules PM10 sur toute la région parisienne aujourd'hui. Pour lutter contre la pollution, il est recommandé de réduire sa vitesse en voiture, ou mieux de ne pas utiliser sa voiture si ce n'est pas indispensable et de baisser son chauffage.