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Les accouchements prématurés et la pollution de l'air ont un lien

Publiée le 13 octobre 2011 à 05:54 dans Actualité de la santé

Selon une étude de chercheurs californiens sur 100 000 naissances publiée dans la revue Environmental Health, la pollution de l'air augmente le risque d'accouchements prématurés.

Pollution de l'air

La pollution de l'air avait déjà été identifiée comme un facteur de risque de faible poids de naissance de l'enfant. Elle peut être également responsable d'accouchements prématurés selon une étude de 6 chercheurs de Los Angeles.

Ces derniers ont identifié les naissances de femmes résidant à moins de 6 kilomètres d'une station de mesure de la qualité de l'air. Ils ont recueilli les données de 100 000 naissances pendant 2 années, entre 2004 et 2005. Ils ont comparés les différentes concentrations de polluants présents dans l'air avec le déroulement des différents accouchements.

Les naissances prématurées ont été augmentées de 6 à 21 % en cas d'exposition pendant toute la grossesse à du carbone organique, du carbone élémentaire, du benzène et du nitrate d'ammonium notamment.

En cas d'exposition aux hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), le risque de naissance prématuré augmente jusqu'à 30 %. Le HAP est issu de phénomènes naturels tels que les feux de forêts et les prairies, mais aussi et surtout des émissions industrielles et domestiques liées à la combustion des énergies fossiles. L'Agence de Protection de l'Environnement américaine (EPA) a classé le HAP depuis 1976 comme "polluant prioritaire".

Le risque plus élevé de naissances prématurées a été également corrélé à des polluants secondaires comme le nitrate d'ammonium PM 2,5 (particules fines en suspension dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètre), utilisé notamment comme engrais chimique dans l'agriculture intensive.

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