Un séisme d’une magnitude de 6,8 sur l’échelle de Richter s’est produit aujourd’hui au large de la préfecture de Fukushima, dans le nord-est du Japon. Aucun dégât n’a été relevé sur la centrale nucléaire.
Vendredi 19 août, à 14h36 heure locale, la terre a tremblé au large de Fukushima. La centrale nucléaire n’a subi aucun dégât, et la mise en garde de l’agence de météorologie japonaise contre le risque de tsunami a été levée après 40 minutes, le niveau de la mer demeurant stable. Les autorités ne font état d’aucune victime.
Le séisme, d’une magnitude de 6,8 sur l’échelle de Richter et dont les secousses ont été ressenties jusqu’à Tokyo (250 kilomètres au sud de Fukushima), n’est pas sans rappeler la catastrophe du 11 mars dernier. Un tsunami dans la même région avait causé la mort de plus de 20 000 personnes, et avait gravement endommagé les réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima, provoquant la plus grave catastrophe nucléaire depuis celle de Tchernobyl en 1986.. « Il n’y a rien d’anormal dans les opérations à la centrale », s’est empressée de préciser ce vendredi Ai Tanaka, porte parole de Tokyo Electric Power (Tepco), l’opérateur du site. Par mesure de sécurité, «tous les employés travaillant sur place ont été temporairement évacués », a-t-elle tout de même ajouté.
L’alerte au tsunami, rapidement levée, a été lancée à son niveau le plus faible : elle visait une hauteur de vagues de 50 centimètres. Un tel tsunami aurait eu d’infimes conséquences par rapport à celui de mars dernier, qui avait provoqué des vagues de 30 mètres à certains endroits.
En somme, le tremblement de terre de ce 19 août n’est en rien comparable aux évènements du 11 mars. Mais le cataclysme en question est encore fraîchement gravé dans la mémoire des Japonais. Depuis, chaque secousse lui fait écho. D’autant que ce vendredi, la terre a tremblé à 80 kilomètres de la côte de la préfecture de Miyagi, non loin de l’épicentre du séisme du printemps dernier.