Malgré un été 2011 pluvieux, les nappes phréatiques manquent d’eau. Le bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) indique que « les deux tiers des réservoirs (67%) affichent un niveau inférieur à la normale ».
Paradoxe en cet été 2011. Le mois de juillet a été des plus pluvieux, mais les nappes phréatiques restent déficitaires en eau. Les précipitations estivales n’ont pas suffi à compenser la basse pluviométrie observée depuis plusieurs années en France, explique le BRGM. Les régions du Bassin parisien, du Sud-Ouest, de Rhône-Alpes et Franche-Comté sont particulièrement concernées par le manque d’eau dans les sous-sols : le niveau de leurs nappes phréatiques est très inférieur à la normale.
Les pluies d’été auront tout de même servi quelques régions. Elles se sont avérées « efficaces » en Alsace, dans le secteur de Valence et en Languedoc-Roussillon, où le niveau des nappes est aujourd’hui égal voire supérieur à la normale. « Les précipitations efficaces représentent la quantité d’eau fournie par les précipitations, qui reste disponible à la surface du sol après soustraction des pertes par évapotranspiration réelle » , indique l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO). Elles permettent une recharge rapide des nappes.
Le niveau des eaux souterraines au 1er août 2011 diffère donc d’une région à l’autre, mais reste globalement bas. Et la situation ne semble pas vouloir s’améliorer. Le niveau est encore en baisse dans la majorité des nappes (66%), surtout dans les régions déjà inférieures aux normales (bassin parisien, bassin aquitain, certains secteurs de Rhône-Alpes et Franche-Comté), indique le BRGM.