Les femmes exposées aux pesticides pendant leur grossesse donneraient naissance à un enfant au QI nettement inférieur à la moyenne des autres enfants. 3 études américaines menées distinctement pendant plus de 10 ans sur 1000 mères et leurs enfants l'ont démontré.
La revue américaine Environmental Health Perspectives a publié 3 études sur l'impact des pesticides aux phosphates, deux menées dans l'état de New York et une en Californie.
"Chaque fois qu'on multiplie par dix la quantité d'organophosphates, pendant une grossesse, le quotient intellectuel baisse de 5,5 points en moyenne chez les enfants de sept ans" pointe l'étude californienne, menée sur 392 enfants.
Dans l'étude menée par les chercheurs de l'Université de Columbia à New York, les enfants dont les mères ont été le plus exposé aux pesticides (étude menée sur le chlorpyrifos) ont des capacités intellectuelles réduites (- 2,7 points de QI) et mémorielles diminuées (- 5,5 points aux tests de mémoire).
Les chercheurs du centre hospitalier Mount Sinaï à New York affirment que "l'exposition aux organophosphates a des conséquences négatives" pour les enfants entre 6 et 9 ans sur leurs capacités sensorielles nécessaires pour résoudre des problèmes.
Ces diminutions de capacités cognitives chez les enfants peuvent avoir des conséquences sur l'apprentissage, la compréhension d'un texte écrit et par conséquent sur les résultats scolaires. Le chlorpyrifos est interdit depuis 2001 aux Etats-Unis et en Europe seulement depuis 2009.