Le réseau ACAP (Action Citoyenne pour les Alternatives aux Pesticides) organise du 20 au 30 mars sa 6ème édition de la Semaine pour les Alternatives aux Pesticides. De nombreux évènements sont organisés partout en France pour démontrer qu'une agriculture sans pesticides est possible.
Les 170 organisations qui constituent l'ACAP, créé par l’association Générations Futures, sensibilisent chaque année, du 20 au 30 mars, aux alternatives permettant de se passer des pesticides.
Des collectivités, des entreprises, des associations et bien d’autres acteurs proposent des conférences, des projections de films, des débats, des expositions ou encore des spectacles, des sorties sur le terrain, des visites et portes ouvertes en jardins ou exploitations agricoles…
Toutes ces actions citoyennes démontrent que les risques sanitaires et environnementaux liés à l’utilisation des pesticides sont désormais inacceptables et que les alternatives aux traitements chimiques existent et qu'elles sont viables.
"Depuis son coup d’envoi en 2006, cette initiative originale apparaît comme l’événement fédérateur et novateur qui permet de maintenir la pression sur les décideurs et prouver que l’on peut et que l'on doit se passer des pesticides" explique l'ACAP.
Association des victimes de pesticides
Dans le cadre de la semaine, l’Assemblée Générale de l’association Phyto-Victimes, association des professionnels victimes des pesticides s'est constituée à Ruffec.
"Omerta, solitude, incompréhension, incompétence ou absence de soutien du milieu médical et de
certaines institutions (professionnelles ou sanitaires), mais aussi espoir, soulagement et envie ; tels
sont les propos qui reviennent en boucle dans la bouche de tous ces professionnels qui étaient
présents ce samedi à Ruffec. Si ces journées ont été chargées d’émotion, elles ont aussi été l’occasion de constater la formidable envie de se battre de toutes ces personnes et de faire comprendre à nos représentants élus qu’il est temps de faire évoluer le système" déclare François Veillerette, porte-parole de Générations Futures.
"Nous ne pouvons que nous satisfaire de constater que les professionnels victimes des pesticides ont souhaité se structurer pour donner plus de visibilité à ce combat légitime. Nous saurons être à leurs côtés pour leur prodiguer des conseils et les soutenir dans leur démarche. Ils peuvent compter sur nous" a-t-il ajouté.
Pour plus d'informations sur la Semaine des Alternatives aux Pesticides.
