Le Grenelle de l'environnement a relancé la construction des éco-quartiers, intégrant protection de l'environnement et mixité sociale. Un nouvel appel à projet a été lancé par le ministère de l'écologie auprès des collectivités françaises. Un label éco-quartier est en préparation pour 2012.
Un éco-quartier est un quartier construit dans un objectif de performance énergétique, de réduction des impacts environnementaux des bâtiments par l'intégration de l'éco-construction, de gestion durable de l'eau, de traitement et de valorisation des déchets ainsi que de respect de la biodiversité urbaine.
Un éco-quartier intègre également l'utilisation de transports doux ou en commun, une densité urbaine de construction et la mixité sociale de ses habitants. Les projets éco-quartiers se veulent exemplaires : ils reposent notamment sur la gouvernance participative des habitants.
Appel à projets pour toutes les collectivités
Pour inciter à la construction d'éco-quartiers, le ministère de l'écologie avait lancé un premier appel à projets en 2008, qui a récolté 160 propositions de quartiers durables, émanant de collectivités locales ou territoriales françaises. Ces dernières ont été regroupées par le ministère dans le "Club national EcoQuartier", afin "d'assurer une diffusion rapide des bonnes pratiques, d'identifier les obstacles et d'imaginer les solutions à apporter".
En 2011, un nouvel appel à projet vient d'être lancé par le ministère : il s’adresse à toutes les collectivités porteuses de projets d’aménagement durable ambitieux, sans présupposé de taille ou de type de villes. Les candidats pourront s'appuyer sur un référentiel éco-quartier, qui comporte 4 dimensions : démarche et processus, cadre de vie et usages, développement territorial, préservation des ressources et adaptation au changement climatique.
Un label éco-quartier en 2012 ?
En parallèle du club EcoQuartier et du nouvel appel à projets, "le ministère va en 2011 créer et animer un comité de préfiguration du label EcoQuartier dans le cadre d’une démarche collégiale et participative, dans la continuité du Grenelle".
Une feuille de route a été définie pour ce label : il ne devra pas reposer sur une norme, doit être adaptable à tous les contextes, à toutes les tailles de villes, à tous les stades d’avancement des projets et reposera sur des critères transparents.