Pour que la catastrophe de l'Erika ne se reproduise plus, la France a adopté une série de mesures européennes afin de renforcer la sécurité maritime et la prévention des pollutions type marées noires, notamment par le contrôle des navires faisant escale dans les ports.
Après le naufrage de l'Erika en 1999 et la gigantesque marée noire qui a suivi, une législation européenne baptisée "Paquet Erika" a vu le jour afin de renforcer la sécurité maritime. Sa troisième version "Paquet Erika III" a été adoptée par l'Union Européenne en avril 2009, puis transposée dans le droit français.
Cette législation a pour objectif la protection de l’environnement, le renforcement de l’encadrement de la sécurité des navires et de la navigation maritime ainsi que l’amélioration des conditions de vie et de travail à bord des navires.
Les nouvelles mesures prévoient entre autres le contrôle de tous les navires faisant escales dans les ports de l’Union européenne et la mise en place d’un système global de suivi du trafic maritime. Il oblige également les armateurs et les navires à s’assurer contre les dommages causés à l’environnement.
"Enfin, la mise en oeuvre de la convention internationale sur le travail maritime adoptée par l’Organisation internationale du Travail en 2006 garantit aux gens de mer des conditions de travail et de vie décentes à bord des navires. Ce texte à portée universelle concerne plus de 1,2 millions de marins à travers le monde" souligne le ministère de l'écologie dans un communiqué.