L'huile de palme est présente dans de nombreux gâteaux, chips ou plats préparés, sans que le consommateur en soit averti. Chaque Français en a consommé 5,5 g par jour en 2008. Riche en acides gras saturés favorisant les maladies cardio-vasculaires, l'huile de palme est également responsable de déforestation.
L'entreprise Findus France a réalisé en collaboration avec le nutritionniste Jean-Michel Cohen une étude qui révèle l'absence de transparence en matière d'étiquetage des produits alimentaires sur la contenance en huile de palme, dont le terme est souvent remplacé par " huile végétale".
Les consommateurs français n'ont pas la possibilité de connaître leur consommation d'huile de palme, pourtant très riche en acides gras saturés, favorisant le mauvais cholestérol et les maladies cardio-vasculaires.
Selon l'étude, chaque Français en a consommé près de 2 kilos en 2008, soit 57 g par mois. Pour les gros consommateurs de plats cuisinés et de grignotage, ce chiffre s'élèverait à 312 g par mois, soit 65 % des apports conseillés.
L'huile de palme n'est pas seulement nocive pour la santé : elle est également responsable d'une déforestation massive en Indonésie. Sa culture nécessite d'immenses surfaces agricoles et les producteurs d'huile de palme détruisent massivement les forêts primaires indonésiennes pour planter ces juteux petits palmiers.
Un étiquetage clair et transparent est indispensable pour pouvoir identifier clairement les produits contenant de l'huile de palme : certains industriels commencent à renoncer à son utilisation dans leurs produits alimentaires. Findus est un précurseur dans ce domaine : l'entreprise a supprimé en 2010 à 100 % l'huile de palme dans ses produits, la remplaçant par de l'huile de colza, pauvre en acides gras saturés et naturellement riche en Oméga 3 et Oméga 6.