Accessibilité Aller au contenu Poissons, coquillages et crustacés : les stocks mondiaux en danger

Poissons, coquillages et crustacés : les stocks mondiaux en danger

Publiée le 13 septembre 2010 à 06:51 dans Actualité de l'agriculture et de la pêche

Selon des données publiées par le ministère de l'écologie, la pêche et l'aquaculture souffrent de la démographie mondiale galopante et de la modification des habitudes alimentaires. Les stocks de poissons, de coquillages et de crustacés sont surexploités.

Pêche intensive

Les Français achètent 35 kilos de produits aquatiques par personne et par an : une consommation qui a augmenté de près de 40 % entre 1998 et 2007 en France métropolitaine.

Les produits de la mer les plus prisés sont les moules, les huîtres, les coquilles Saint-Jacques, le saumon, le cabillaud, le lieu et la truite.

Pour satisfaire la demande des consommateurs, des importations élevées de ces produits sont nécessaires. "En 2008, elles représentaient 2,2 millions de tonnes en poids vif pour près de 4 milliards d’euros (essentiellement saumon, crevette, thon)" précise le ministère de l'écologie.

Les pêches françaises vendent 437 200 tonnes de produits de la mer soit environ 10 % des ventes européennes. Les quartiers maritimes de vente de pêche fraîche à Boulogne-sur-Mer, le Guilvinec, Cherbourg, Lorient et Saint-Brieuc ont fourni plus de la moitié des quantités vendues en France en 2008.

Les pêcheurs se rendent en Atlantique Nord Est et en mer du Nord pour le hareng, le lieu noir, le maquereau, la sardine, le chinchard, la seiche et le merlan. Les thons, anchois et sardine proviennent de la Méditerranée et le thon tropical est ramené des eaux tropicales de l'Atlantique et de l'océan Indien.

"Certaines méthodes de pêche, comme le chalutage, sont décriées parce que peu sélectives. La capture des poissons est peu ciblée et les poissons ne correspondant pas à l’objectif de pêche sont rejetés en mer, la plupart du temps morts (poissons cibles juvéniles, poissons non recherchés ou non consommables)" explique le ministère de l'écologie. Selon la FAO, ces rejets pourraient représenter 15 à 50 % des pêches mondiales.

Partagez cette actualité

Suivez-nous