Les agglomérations de plus de 300 000 habitants verront-ils un jour leur circulation automobile limitée par les péages urbains ? C'est ce que prévoit un amendement de la loi Grenelle 2 votée en commission mixte paritaire.
Une expérimentation de péage urbain dans les agglomérations de plus de 300 000 habitants : c'est ce que les sénateurs ont proposé dans le cadre de la loi Grenelle 2.
Ce texte avait été rejeté par l'assemblée nationale mais il a été approuvé mercredi en commission mixte paritaire (7 députés et 7 sénateurs qui établissent les compromis entre le Sénat et l'assemblée nationale). Il devra faire l'objet d'un dernier vote dans chaque chambre à la fin du mois de juin.
L'instauration du test du péage urbain ne se fera que sous certaines conditions : les communes devront se porter volontaires, le péage ne pourra être instauré qu'après une enquête publique à charge et à décharge et un minimum d'infrastructures de transport en commun doivent déjà être présentes dans l'agglomération.
Les péages urbains ont pour objectif de réduire la circulation automobile au coeur des villes, afin de diminuer la pollution de l'air, de décongestionner les routes et de financer l'expansion des transports en commun.
Déjà installés dans le coeur de Londres, Stockholm ou Milan, ils ont permis de diminuer la circulation automobile de l'ordre de 15 % à 20 %.
