Le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) a lancé une mise en garde contre les pollens de bouleau, très concentrés dans l'air, qui présentent un risque allergique élevé à très élevé.
Les capteurs de la RNSA ont relevé une présence très importante de grains de pollen de boulot, qui dominent avec un risque allergique élevé à très élevé sur un gros quart nord-est et dans le centre de l'hexagone. "Le record étant pour le site d'Aurillac avec plus de 11000 grains de pollen de bouleau" explique le Réseau.
La présence de pollens de bouleau est accompagnée par ceux du chêne, du platane et des graminées, responsables ensemble d'un risque d'allergie moyen à faible sur l'ensemble du territoire français.
Plus de 20% de la population française souffre d’allergie respiratoire. Les allergies peuvent se manifester de différentes façons : nez bouché ou qui coule, démangeaisons, conjonctivites, crises d'asthme, oedèmes, urticaire...
De nombreux facteurs peuvent être à l’origine de ces manifestations. Ils peuvent être classés en 3 catégories explique le RNSA :
- Les facteurs environnementaux intérieurs : il s’agit de tous les allergènes potentiels respirés avec l’air intérieur des locaux : acariens, moisissures, poils de chat, poils de chien, etc…
- Les facteurs environnementaux extérieurs, soit les allergènes potentiels respirés avec l’air extérieur : pollens, moisissures.
- Les facteurs de pollution atmosphérique : il existe des relations triangulaires entre pollution, pollens et allergie.
"La pollution peut à la fois agir sur les pollens en modifiant leur structure biochimique extérieure et par là même leur allergénicité et sur les muqueuses respiratoires de l’homme en modifiant sa sensibilité immunologique aux grains de pollens" explique le RNSA.