Après une expédition de 5 jours dans les airs à bord de sa "rozière", un ballon gonflé à l'hélium et au gaz chaud, Jean-Louis Etienne a atterri en Sibérie, "soulagé" d'être arrivé.
Jean-Louis Etienne a renouvelé l'exploit en traversant en solitaire le Pôle Nord en ballon : 3 130 kilomètres dans les airs qui lui ont permis d'effectuer des relevés destinés à mieux comprendre le phénomène du changement climatique.
CO2, champ magnétique, particules en suspension, ozone troposphérique : les mesures effectuées par l'aventurier permettront aux scientifiques d'avancer dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Jean-Louis Etienne savoure désormais son aventure, qui s'est avérée périlleuse à plusieurs reprises : il a rencontré une tempête de neige, des vents de plus de 90 km/h ainsi que des problèmes d'énergie, les panneaux solaires fixés sur sa nacelle n'ayant pu se recharger pendant la tempête.
"C'est une énorme satisfaction et un soulagement. Il y a eu des moments difficiles pendant ce vol, je commençais à manquer de sommeil" a déclaré l'aventurier à la fin de son périple, durant lequel la température extérieure atteignait les -30°C.
"Par cette aventure audacieuse, digne des romans de Jules Verne, je souhaite attirer l’attention du monde sur la régression de la banquise et ses conséquences sur la vie des peuples autochtones, la biodiversité arctique et le chaos climatique à l’échelle planétaire qu’engendrerait sa disparition" expliquait-il sur son site.
"La banquise est le meilleur indice de performance des mesures que l’humanité doit engager contre le réchauffement climatique" -il ajoutait-il, soulignant l'importance des mesures scientifiques à effectuer. Mission accomplie.