Un séisme de magnitude 7,3 sur l'échelle de Richter a frappé l'île d'Haïti, une des plus pauvres du monde. La violence du tremblement de terre a détruit immeubles, hôpitaux, écoles... et fait sans doute des centaines de victimes.
Haïti souffre de tous les maux. Cette île où la pauvreté est déjà insupportable, dont 80 % de la population vit avec moins de 2 dollars par jour et 40 % avec moins de 1 dollar, est en proie aux catastrophes naturelles. Cyclones et ouragans dévastent régulièrement l'île et provoquent des inondations et des glissements de terrains, entraînant des milliers de victimes et des dégâts irréparables.
Un fléau a encore frappé cette nuit, sous la forme d'un puissant séisme qui a détruit hier une grande partie de la capitale surpeuplée de Port-au-Prince. Un premier séisme d'une magnitude de 7,3 sur l'échelle de Richter a sévit, suivi d'une réplique 7 minutes plus tard de magnitude 5,9 et d'une autre de 5,5, 12 minutes après.
L'épicentre localisé à l'intérieur des terres était situé à seulement 16 kilomètres de la capitale et 10 km de profondeur. Les secousses ont été extrêmement violentes. Des immeubles, maisons, bâtiment publics, hôpitaux, écoles... se sont effondrés, emportant avec eux les personnes présentes à l'intérieur des bâtiments.
Une situation de chaos
Selon des témoins cités par Reuters, des centaines voire des milliers de personnes seraient sous les décombres. Des milliers de personnes sont désormais sans-abri. L'électricité, les réseaux de téléphonie mobile ne fonctionnent plus à Port-au-Prince, ce qui complique l'organisation des secours. Une situation de chaos, accentuée par la nuit rapidement tombée après le séisme.
La France a annoncé qu'elle envoyait dans les 24 heures une aide d'urgence, composée de sauveteurs et d'aide humanitaire. Les Etats-Unis, le Canada et le Venezuela vont également envoyer des secours. Une alerte au tsunami a été lancée après le séisme, puis rapidement levée.
