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Ampoules basse consommation : sans danger, quelques précautions d'utilisation

Publiée le 11 janvier 2010 à 09:07 dans Actualité de l'énergie

L'Association Santé Environnement France (ASEF) et le magazine Quelle Santé ont fait le point sur les ampoules basse consommation et recommandent des précautions d'utilisation pour qu'elles ne présentent aucun danger.

Ampoule basse consommation

En 2012, les ampoules à incandescence ne seront plus vendues. Elles seront définitivement remplacées par les ampoules basse consommation, qui ont en moyenne une durée de vie 10 fois plus longue et consomment 6 fois moins d'énergie que leurs cousines à filament.

Les lampes basse consommation (LBC) présentent cependant des désavantages : elles contiennent un très faible taux de mercure sous forme de vapeur, qui se libère lorsque l'ampoule est brisée.

En cas de bris d'ampoule, l'ASEF recommande de bien aérer la pièce en ouvrant la fenêtre et de quitter celle-ci pendant 15 minutes avant de procéder au nettoyage. Il ne faut pas utiliser d'aspirateur pour nettoyer les débris, car il peut contribuer à répandre le mercure dans la pièce.

Les débris doivent être manipulés avec des gants et placés dans un contenant hermétique, qui doit être porté à la déchetterie ou dans un magasin qui recycle ce type d'ampoules.

Mais la contradiction figure dans le retard accumulé par les magasins, les distributeurs et les déchetteries dans la mise en place des points de collecte des ampoules usagées : ils ne sont pas tous équipés, loin de là. Ils ont pourtant l'obligation de reprendre les lampes usagées de leurs clients dans la limite des quantités achetées.

Seules 30 % des ampoules recyclées

En France, c'est l'organisme Récylum qui coordonne la collecte et le recyclage des lampes usagées pour les particuliers et les professionnels. Seules 3 000 des 4 200 déchetteries françaises se sont engagées pour le moment dans le recyclage des ampoules basse consommation.

La conséquence de ce retard est que seulement 30 % des ampoules basse consommation utilisées sont recyclées, les 70 % restant étant jetées parmi les déchets ménagers, avec de forts risques sanitaires concernant le mercure, qui se retrouve dans l'environnement.

Des champs électromagnétiques faibles mais présents

Les ampoules basse consommation dégagent des champs électromagnétiques de faible intensité, mais l’Afsset recommande tout de même de ne pas se placer à moins de 30 cm d’une lampe utilisant une ampoule basse consommation.

Il est déconseillé d’utiliser ces ampoules en tant que lampes de chevet ou de bureau. "Des risques importants de compatibilité électromagnétique (CEM) sont également à craindre chez les personnes appareillées d’implants ou de prothèse médicales, actif ou non" précise l'ASEF.

"Les études les plus sérieuses menées ces dernières années permettent de conclure aujourd’hui que les LBC, utilisées de façon normale, à savoir à plus de 30 cm d’une personne, ne sont pas dangereuses pour la santé humaine" certifie l'ADEME.

Les études menées sur les LBC concluent "à l'innocuité de ces champs et à leurs effets non aggravants sur les pathologies, en l’occurrence l’hypersensibilité aux champs" concluait une étude de l'ADEME.

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