L'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a annoncé avoir recensé 20 millions de réfugiés climatiques en 2008. D'ici 2050, le nombre de réfugiés environnementaux pourrait atteindre de 25 millions à1 milliard de personnes.
Au deuxième jour du Sommet de Copenhague, l'OIM publie un rapport d'estimation des réfugiés climatiques en 2008. 20 millions d'hommes, de femmes et d'enfants ont été forcés de quitter leur maison ou leur village à cause des conséquences du changement climatique.
"Les estimations varient entre 25 millions et un milliard sur les quarante prochaines années" explique le rapport à propos des réfugiés climatiques.
Les inondations et la montée du niveau des mers ont des répercussions très graves sur les populations vivant sur les zones côtières : 634 millions de personnes dans le monde vivent à 10 mètres ou moins du niveau de la mer.
De nombreuses régions du monde sont d'ores et déjà affectées par la montée des eaux. Au Bangladesh, certaines îles de la région des Sundarbans qui abritaient des milliers de personnes sont d'ores et déjà englouties ; d'autres sont en cours de disparition. Les bangladeshis vivant sur ces îles sont obligés de fuir, notamment vers la capitale Dhâkâ qui entasse ces milliers de réfugiés dans des bidonvilles insalubres.
Une situation que confirme le rapport de l'OIM. Ce dernier souligne que seule une petite partie des réfugiés quittent leur pays d'origine, la grande majorité rejoignant les villes surpeuplées et accentuant la pauvreté, l'insécurité alimentaire, la taille des bidonvilles, les dégradations environnementales et perturbant l'accès aux infrastructures et aux ressources de la ville.
L'Afghanistan, une grande partie de l'Amérique centrale, des régions d'Asie du sud-est et d'Afrique de l'ouest sont également menacés par la montée du niveau des mers et océans. Le problème majeur des réfugiés climatiques sera débattu à Copenhague, ces millions de migrants risquant notamment d'accroître les tensions géopolitiques déjà existantes.
