Le Sommet de Copenhague a ouvert ses portes. 192 pays sont présents dans la capitale danoise pour aboutir à un accord international crucial de lutte contre le réchauffement climatique.
Tous les projecteurs vont être braqués sur Copenhague, pendant les deux semaines de négociations et de débats qui s'annoncent cruciaux pour l'avenir de l'humanité.
L'accord de Copenhague devra prendre la suite du Protocole de Kyoto, qui s'achève en 2013 ; ce dernier n'avait pas été ratifié par les Etats-Unis.
Les représentants des pays industrialisés, pays émergents et en voie de développement vont tenter de trouver un accord international de lutte contre le réchauffement climatique, avec l'objectif global de limiter l'augmentation des températures à 2°C.
Pour ce faire, les pays les plus émetteurs de gaz à effet de serre vont devoir limiter leurs émissions de façon drastique. Plusieurs engagements chiffrés ont déjà été fourni par certains pays industrialisés et l'Union européenne : selon les prévisions du GIEC, ils semblent pour l'heure encore insuffisants par rapport à l'objectif de la limitation de la hausse des températures à 2°C.
Les discussions s'annoncent encore vives, notamment sur le financement des pays en voie de développement pour leur permettre de faire face aux conséquences du changement climatique. Ni le montant, ni la répartition de ces aides n'ont été fixés pour le moment.
Les pays en voie de développement demandent 10 milliards d'euros par an et "attendent désespérément une action tangible et immédiate" a déclaré Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC). Il estime que le Sommet de Copenhague ne sera un succès "que si une action significative et immédiate commence dès la fin des travaux" le 18 décembre prochain.
