A un mois du Sommet de Copenhague, le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon appelle tous les pays et particulièrement les Etats-Unis à lutter activement contre le réchauffement climatique.
"Aucun pays n'est plus important que les États-Unis pour résoudre la question du changement climatique" a déclaré Ban Ki-moon, après avoir rencontré des responsables du Congrès américain.
"Un accord solide et global qui puisse servir de fondation à un traité sur le climat" est indispensable à Copenhague le mois prochain rappelle le secrétaire général de l'ONU.
Un engagement fort des Etats-Unis aura un coût non négligeable. Ban Ki-moon rappelle qu'un désengagement coûterait bien plus cher.
"L'inaction signifiera une reprise économique faible, une perte de compétitivité mondiale, une augmentation de l'instabilité mondiale et de plus grandes souffrances humaines" a-t-il assuré.
L'accord n'est pas pour demain
En raison des désaccords persistants entre les pays sur les réductions des émissions de gaz à effet de serre, des financements et de l'aide aux pays en voie de développement notamment, un traité ne pourra être signé à Copenhague.
6 mois à un an supplémentaires seraient nécessaires pour finaliser les détails de l'accord international de lutte contre le réchauffement climatique. Si les négociations aboutissent.