L'INSEE a interrogé sur leur état de santé en 2007 des jeunes de 23 ans, entrés au collège en 1995 . 91 % d'entre eux se déclarent en bonne ou très bonne santé, contre 9 % qui indiquent une santé altérée.
9 jeunes français sur 10 se déclarent en bonne ou très bonne santé, ce qui est une bonne nouvelle.
Mais 1 jeune sur 7 dit souffrir d’une ou plusieurs maladies chroniques :allergies, asthme, migraines, maladies de la peau, maux de dos, problèmes de thyroïde et dépressions, regroupent les trois quarts des maladies chroniques évoquées par les jeunes.
Dans le groupe des jeunes ayant déclaré un état de santé altéré (soit 1 jeune sur 10), les filles affirment souffrir plus souvent de maladies chroniques (47 % contre 39 % pour les garçons).
Une perception du corps différente
1 jeune sur 6 serait en surpoids et 1 sur 10 en sous-poids ; 4 % sont obèses, filles et garçons confondus. Les filles et les garçons n'ont cependant pas la même perception de leur corps.
"17 % des garçons se perçoivent un peu ou beaucoup trop maigres contre seulement 5 % des filles qui sont, en revanche, 44 % à se trouver un peu ou beaucoup trop grosses (21 % des garçons)" explique l'INSEE.
Parmi les jeunes femmes ayant un Indice de masse corporel (IMC) normal, 40 % se considèrent un peu ou beaucoup trop grosses.
Les filles fument quasiment autant que les garçons
Près de 40 % des jeunes déclarent fumer quotidiennement : 42 % des garçons et 36 % des filles. En revanche, 43 % des garçons et 47 % des filles répondent n’avoir jamais fumé.
"La profession des parents mais aussi la situation des jeunes vis-à-vis des études et du marché du travail influencent grandement leur consommation de tabac. Ainsi, les filles et fils d’employés, d’artisans ou de commerçants sont plus enclins à fumer quotidiennement que les enfants d’agriculteurs ou de cadres" précise l'INSEE.
Mais les garçons boivent plus
36 % des filles ne consomment pas du tout d'alcool contre 19 % des garçons. 1 jeune sur 5 déclare boire au minimum deux fois par semaine : la moitié d'entre eux ne boivent qu'un verre, un tiers deux verres.
Un tiers des jeunes affirment qu’il leur arrive au moins une fois par mois de boire au moins 6 verres au cours d’une même occasion. 6 garçons sur 10 déclarent être des buveurs à risques.
"L’hygiène de vie du jeune, sa relation au corps et sa santé psychique apparaissent particulièrement pertinents pour expliquer les différences de santé perçue" conclut l'INSEE. "Les difficultés de sommeil, une nervosité fréquente ou encore la consommation de substances psychoactives (autres que l’alcool et le tabac) sont aussi des facteurs associés à une santé perçue comme moyenne, mauvaise ou très mauvaise"ajoute l'INSEE.
Avoir un emploi, résider dans un logement indépendant et vivre en couple seraient des facteurs favorables à une meilleure santé.