L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) vient de publier les résultats de son étude sur les lampes basse consommation (LBC). Elle conclut à l'innocuité des champs électromagnétiques émis par ces ampoules.
Les lampes basse consommation ont suscité des interrogations sur les éventuelles conséquences sanitaires des champs électromagnétiques qu'elles émettent lorsqu'elles sont allumées. L'ADEME tient à rassurer sur ce sujet.
"Les études les plus sérieuses menées ces dernières années permettent de conclure aujourd’hui que les LBC, utilisées de façon normale, à savoir à plus de 30 cm d’une personne, ne sont pas dangereuses pour la santé humaine" explique l'ADEME.
Les études menées sur les LBC concluent "à l'innocuité de ces champs et à leurs effets non aggravants sur les pathologies, en l’occurrence l’hypersensibilité aux champs" ajoute l'Agence.
Les ampoules basse consommation remplaceront définitivement en 2012 les ampoules à incandescence qui seront retirées du marché. Ce remplacement fera économiser chaque année en France l'équivalent de deux fois la consommation annuelle d’électricité des habitants de Paris.
Les LBC coûtent plus cher à l'achat, mais permettent de consommer en moyenne 5 fois moins d'énergie et durent 8 fois plus longtemps. "En remplaçant une ampoule classique de 60 W par une LBC de 15 W, on économise 360 kWh pendant sa durée de vie. C’est l’équivalent d’un an de consommation avec des ampoules classiques pour un ménage" rappelle l'ADEME.
Le recyclage des ampoules basse consommation est essentiel : elles contiennent de petites quantités de mercure : 3 mg de mercure par ampoule, contre 7 mg pour les tubes-néons.
Elles doivent être rapportées en fin de vie dans les magasins de la grande distribution, les déchetteries, auprès des collecteurs de déchets et des installateurs électriciens. Ils sont équipés de bacs de collecte Récylum, organisme agréé prenant en charge les lampes usagées pour les recycler.