Le projet de loi Grenelle 1, qui fixe les grandes orientations du Grenelle de l'environnement, a été définitivement adopté à la quasi-unanimité par les députés deux ans après l'ouverture du Grenelle.
Le Parlement a voté en faveur du projet de loi Grenelle 1 : seuls le PCF qui déplorait l'absence de débats autour du nucléaire et des OGM et les Verts qui dénoncent les trop nombreuses concessions faites aux différents lobbies, se sont abstenus.
Le Grenelle 1est une loi de programmation : elle détermine les grandes orientations en termes de politique des transports, des énergies renouvelables, du bâtiment, de protection et préservation de la biodiversité, de l'agriculture biologique, de l'eau, des déchets, des risques sanitaires et environnementaux. La lutte contre le réchauffement climatique y tient une place prépondérante.
Les associations écologistes saluent l'avancée que constitue le texte, déplorent la lenteur du processus qui aura mis deux ans à aboutir et veulent aller beaucoup plus loin.
"Cette loi n'est pas une révolution mais elle ouvre la voie. Ni naïveté, ni défaitisme: nous savons que le plus dur est encore devant nous" a déclaré Allain Bougrain-Dubourg président de la Ligue pour la protection des oiseaux.
La prochaine étape déterminante est prévue à l'automne prochain avec l'examen du Grenelle 2 par le Parlement, qui mettra concrètement en oeuvre tous les dossiers du Grenelle 1.
"La direction générale est désormais fixée mais la traduction réelle, dans notre quotidien, de la majorité des engagements du Grenelle devra attendre l’adoption d’autres textes législatifs (Grenelle 2 en particulier) et surtout réglementaires déclinant concrètement les grands objectifs" rappelle France Nature Environnement. Tout est encore à faire.
