Selon l'association Surfrider, 27 % des plages françaises seraient déclassées et 171 non conformes si la directive européenne de 2006 relative à la qualité des eaux de baignade était appliquée aujourd'hui.
90 000 données officielles provenant des plages françaises ont été analysées par l'association Surfrider, dont l'objectif est "la défense, la sauvegarde, la mise en valeur et la gestion durable de l'océan, du littoral, des vagues et de la population qui en jouit".
Les résultats des analyses sont édifiants : 171 plages, soit 1 plage sur 10, seraient interdites de baignage et 27 % des plages déclassées si la directive européenne (2006/7/CE) relative à la qualité des eaux de baignade adoptée en 2006 par le Parlement européen était respectée.
Elle devra être appliquée par tous les pays membres de l'Union Européenne en 2015 au plus tard.
"Ce rapport démontre que si nous n’engageons pas les travaux nécessaires rapidement, de nombreuses plages pourraient être "fermées" c'est-à-dire interdites à la baignade. Les bons résultats obtenus cette année avec la directive actuelle ne doivent pas nous faire oublier tous les efforts qu’il reste à entreprendre pour être aux normes de la nouvelle directive" explique l'association parrainée par l'ex-footballeur Bixente Lizarazu.
Le Grenelle de la mer, dont les ultimes négociations seront clôturées ce soir, devra prendre en compte l'urgence des actions à mettre en oeuvre afin de conserver les plages en bon état pour 2015, selon Surfrider.