Le Forum des Économies Majeures sur l’Énergie et le Climat (MEF) réunit les 17 États qui représentent à eux seuls 80 % des émissions de gaz à effet de serre et de la consommation de pétrole dans le monde.
Les réunions se succèdent pour préparer le Sommet de Copenhague de décembre prochain, où un accord international sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la lutte contre le réchauffement climatique devra être entériné, afin de limiter globalement l'augmentation des températures de la planète à 2°C.
A Paris, Jean-Louis Borloo, ministre de l'écologie et Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères reçoivent les 24 et 25 mai la réunion préparatoire du Forum des Économies Majeures sur l’Énergie et le Climat (MEF).
"Les discussions à Paris porteront sur les actions et objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, la diffusion des technologies propres, le financement des activités pour la protection du climat et l’adaptation aux impacts du changement climatique" explique le ministère de l'écologie (MEEDDAT) dans un communiqué.
La France et l'Union Européenne souhaitent aboutir à un accord global juridiquement contraignant de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 50 % d'ici à 2050. Dans le cadre du paquet climat-énergie, l'Union Européenne s'est déjà engagée à réduire ses émissions de 20 % à l'horizon 2020.
Concernant les pays émergents et les pays en voie de développement, certains étant présents à Paris, il s'agira de fixer des objectifs en fonction de la capacité économique des pays considérés. Les aides et les investissements des pays riches pour les accompagner dans la lutte contre le changement climatique devront également être déterminés d'ici décembre.
"Les fonds publics devront notamment créer des incitations pour amorcer ces changements, et aider les pays les plus pauvres" explique le MEEDDAT, qui estime que ces deux jours de réunions permettront aux pays présents "d’échanger sur les différentes possibilités de financement et leur cohérence avec les instruments existants".