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Discriminations : l'homophobie encore omniprésente

Publiée le 18 mai 2009 à 07:52 dans Actualité de l'équité sociale

La Journée internationale contre l'homophobie a été célébrée dans une cinquantaine de pays hier. Pour rappeler que dans les 192 pays membres des Nations Unies, la moitié interdisent encore l'homosexualité.

Gay Pride à New York en 2008

Des initiatives et des manifestations ont été organisées dans le cadre de la Journée internationale contre l'homophobie pour sensibiliser au fléau de l'homophobie et aux discriminations dont sont victimes les homosexuels, lesbiennes et transsexuels dans leur vie de tous les jours.

La plupart des pays africains, arabes et de nombreux pays asiatiques interdisent l'homosexualité, considérée comme une maladie mentale : les homosexuels y font l'objet des pires violences.

La Russie semble également être un noyau dur de l'homophobie : une gay pride organisée en même temps que le concours de l'Eurovision vendredi dernier a été sévèrement réprimée par la police anti-émeute : une cinquantaine de personnes ont été interpellées.

Le harcèlement des homosexuels a lieu dans tous les milieux sociaux et tous les cadres professionnels. En France, le constat est loin d'être brillant. “La visibilité accrue des lesbiennes et des gays ne doit pas masquer la permanence et la violence d’une homophobie présente à tous les niveaux de la société” a rappelé Jacques Lizé, président de l’association SOS Homophobie.

Dernier épisode en date, deux policiers cannois ont porté plainte pour harcèlement moral. Ils s'estiment victimes de nombreuses discriminations de la part de leurs collègues à cause de leur homosexualité : mise à l'écart, allusions déplacées, brimades incessantes... Le quotidien de beaucoup d'homosexuels en France.

La ministre de la santé Roselyne Bachelot vient d'annoncer que la transsexualité ne serait plus considérée comme une maladie mentale en France : une première mondiale, unanimement saluée par les associations de lutte contre l'homophobie.

"La France doit mobiliser ses moyens diplomatiques en faveur de la protection des personnes homosexuelles et transsexuelles partout dans le monde, en intervenant fermement auprès des pays dans lesquels l’homosexualité et la transsexualité sont pénalisées voire punies de peine de mort" demande l'association Inter-LGBT.

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