Les ministres de l'environnement du G8 et de plusieurs pays émergents ont du travail. Ils doivent notamment préparer le futur accord international sur le réchauffement climatique qui devra être entériné à Copenhague au mois de décembre prochain.
Le G8 environnement a ouvert hier ses portes à Syracuse en Sicile jusqu'au 24 avril prochain. Les ministres de l'environnement des 8 pays les plus riches (France, États-Unis, Grande-Bretagne, Italie, Canada, Russie, Allemagne, Japon) accompagnés de la Chine, l'Inde, le Brésil, le Mexique, l'Indonésie, l'Afrique du Sud, l'Australie, la Corée du Sud, l'Égypte et le Danemark, vont plancher sur de nombreux sujets.
La sauvegarde de la biodiversité, la protection de l'environnement dans les pays du sud ou encore les technologies bas carbone seront abordés lors de la réunion.
Au cœur des débats, le réchauffement climatique et les réductions d'émissions de gaz à effet de serre. Les pays du G8 émettent à eux seuls plus de 40 % des gaz à effet de serre mondiaux, et la Chine est désormais le plus gros émetteur de CO2 au monde, ayant récemment dépassé les États-Unis dans ce domaine.
Un accord international sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre afin de lutter contre le réchauffement climatique devra être signé à Copenhague au mois de décembre 2009. "Les différences entre le Nord et le Sud sont le principal obstacle sur la route de Copenhague et Syracuse doit être un nouveau tournant vers l'adoption d'un accord mondial" a déclaré Stefania Prestigiacomo, la ministre de l'environnement italienne qui préside la réunion.
Une rencontre avec les dirigeants de pays africains est prévue afin de poursuivre les négociations sur le climat, et d'instaurer un développement plus durable dans les pays en voie de développement et les pays émergents.
