Le ministère de l'écologie (MEEDDAT) vient de lancer le Haut-Conseil des biotechnologies, une instance indépendante et pluridisciplinaire d’évaluation, d’expertise et de concertation sur toutes les biotechnologies.
Le Haut-Conseil des biotechnologies aura pour mission l'évaluation de toutes les biotechnologies, telles que la thérapie génique ou les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM).
Il devra évaluer les risques sanitaires et environnementaux des biotechnologies, et remplir une mission de veille scientifique et d'information du public.
Présidé par Catherine Bréchignac, présidente du CNRS, il est composé de 63 membres, d’un comité scientifique multidisciplinaire présidé par le virologue Jean-Christophe Pagès, et d’un comité économique, éthique et social présidé par la juriste Christine Noiville. Ce dernier rassemble élus locaux, parlementaires, associations, professionnels, salariés et personnalités qualifiées.
Le Haut-Conseil des biotechnologies peut s’autosaisir, et être saisi par des parlementaires, des associations, des professionnels et des salariés.
"En matière de biotechnologies, nous mettons en place tous les moyens de la rigueur, de la transparence, de la concertation entre tous les acteurs et de l’échange entre scientifiques" ont souligné le ministre de l'écologie Jean-Louis Borloo et sa secrétaire d'Etat à l'écologie Chantal Jouanno.
Une des premières missions de ce Haut-Conseil sera de définir le seuil "sans OGM", aujourd'hui fixé à 0,9 %, alors que le seuil de 0,1 % est réclamé par plusieurs instances. Ses travaux commenceront mi-mai.