L'Agence de Protection de l'Environnement américaine (EPA) a reconnu la dangerosité de 6 gaz à effet de serre pour la santé publique : un pas historique des États-Unis vers la lutte contre le réchauffement climatique.
Le changement de position des États-Unis envers le réchauffement climatique se confirme : l'EPA vient de reconnaître que 6 gaz à effet de serre (dioxyde de carbone, méthane, hydrofluorocarbone, oxyde nitreux, hydrocarbure fluoré et hexafluorure de soufre) mettent en danger la santé publique en contribuant à la pollution et au réchauffement climatique.
L'augmentation de la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère est clairement attribuée aux activités humaines par l'EPA. "Celles-ci sont très probablement la cause de la hausse constatée des températures moyennes et du changement climatique" ajoute l'Agence de Protection de l'Environnement.
La décision de l'EPA facilitera l'instauration d'une réglementation, notamment des émissions de CO2 issues du transport automobile et aérien, des centrales électriques au charbon et des raffineries pétrolières. Les industriels ont dénoncé à l'unisson cette décision, craignant la législation environnementale à venir beaucoup plus contraignante.
Lisa Jackson, directrice de l'EPA, a déclaré que cette annonce s'inscrivait dans un changement de politique américaine vis-à-vis de l'environnement avec "l'appel lancé par le président Obama pour une économie plus verte".
Un marché de quotas d'émissions de carbone similaire au marché européen pourrait être mis en place par le Congrès américain. Barack Obama souhaiterait qu'il soit voté avant le Sommet de Copenhague au mois de décembre prochain, où un accord international sur le climat devra être entériné.
