Selon une enquête de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), 42 % des confiseries ne respectent pas les normes en matière de colorants artificiels.
Les bonbons et autres confiseries ont des couleurs un peu trop vives : attirant l'œil et très prisées par les enfants, ces jolies couleurs cachent des infractions à la législation européenne sur les colorants.
"Le taux de non-conformité de 42 % montre que les fabricants de produits de confiserie, français ou étrangers, ne maîtrisent pas parfaitement l’emploi des colorants artificiels" explique la DGCCRF.
Dans 2 cas sur 3, certains colorants trouvés lors de l'analyse de la confiserie n'étaient pas présents sur l'étiquetage. Des taux non conformes, légèrement supérieurs aux seuils autorisés, ont également été découverts. Les risques seraient "plutôt faibles" pour le consommateur selon l'étude.
Deux colorants sont strictement interdits dans les pays membres de l'Union Européenne : le E123 et le E127. Ils n'ont pas été découverts dans les confiseries analysées.
"L’Agence européenne de la sécurité des aliments (AESA) réévalue actuellement les colorants autorisés dans l’Union européenne et de nouvelles dispositions d’étiquetage seront prochainement adoptées" précise la DGCCRF.