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Nanomatériaux dans les cosmétiques : ils devront être testés et signalés

Publiée le 30 mars 2009 à 09:20 dans Actualité de la production et de la consommation responsable

Le Parlement européen vient d'adopter un règlement contraignant les industries cosmétiques qui utilisent des nanomatériaux dans leurs produits à les tester au préalable et à signaler leur présence sur les étiquettes.

Cosmétiques et nanomatériaux

Les cosmétiques, mais également de nombreux produits de consommation courante, utilisent des nanomatériaux sans pour autant avoir effectué des tests épidémiologiques au préalable, et sans en avertir le consommateur.

Le Parlement européen vient de réglementer certains cosmétiques à ce sujet. Le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC) se réjouit de l'application du principe de précaution concernant les nanomatériaux.

"Nous sommes heureux que les nanomatériaux doivent désormais être clairement étiquetés dans la liste des ingrédients d'un produit, ce qui signifie que les consommateurs seront en mesure de choisir s'ils veulent acheter ou non des produits qui utilisent cette technologie. Un catalogue de tous les produits cosmétiques qui contiennent des nanomatériaux sera également rendu public" déclare le BEUC.

Il regrette néanmoins que seuls les nanomatériaux insolubles et les bio-persistants soient couverts par cette réglementation, qui exclut plusieurs centaines de produits cosmétiques mis sur le marché. Le BEUC déplore également que ce règlement ne s'applique qu'à partir de 2012, ce qui implique selon lui que les produits utilisés maintenant ne seront pas évalués.

"Nous voulons une évaluation obligatoire de la sécurité de tous les nanomatériaux dans les produits cosmétiques avant qu'ils soient autorisés sur le marché" explique le BEUC.

"C'est juste le début du chemin : nanomatériaux ne sont pas seulement présents dans les cosmétiques mais aussi dans la nourriture, les médicaments... Nous prions instamment les décideurs d'utiliser cette législation comme une inspiration pour les nanomatériaux présents dans les autres produits de consommation courante, notamment dans la "nouvelle nourriture" a déclaré la directrice générale du BEUC, Monique Goyens.

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